tag:blogger.com,1999:blog-5019492163832878369.post2857579441233755793..comments2024-03-22T12:17:18.563+01:00Comments on RIMBAUD IVRE: Quand Vanier possédait des inédits de Rimbaud (un spécimen annoté du Reliquaire d’une grande valeur manuscrite), par David DucoffreJacques Bienvenuhttp://www.blogger.com/profile/14285150716774729919noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-5019492163832878369.post-78263804957037342602011-09-11T19:05:01.438+02:002011-09-11T19:05:01.438+02:00En 1923, Breton a critiqué le manuscrit divulgué d...En 1923, Breton a critiqué le manuscrit divulgué dans le Figaro au nom de la version de La Cravache parisienne. Selon lui, Rimbaud n’aurait jamais changé « Brille » en « Luit » et « Pas un souvenir » en « Aucun souvenir » (« Montrez-moi l’équivalent de ces faiblesses chez Rimbaud »). Outre un préjugé sur la chronologie des versions, il ignorait que le verbe « Luire » était affectionné par Nouveau (plusieurs occurrences dans ses premières poésies, notamment en début de vers). Mais, le comble c'est qu'il a défendu des erreurs contre les leçons du poète. « Brille » et « Pas un souvenir » font partie d’une transcription de mémoire (aveu de Pica), alors que les leçons « Luit » et « Aucun souvenir » sont authentiques au vu des documents. Rappelons-les. Signalons juste que la biographie de Lefrère évoque à tort un quatrième manuscrit en circulation (quelques erreurs dans les pages sur Poison perdu). Il n’y a que trois manuscrits connus. Or, tous les trois en compagnie des deux versions publiées directement à partir de manuscrits (Mirbeau 82 et Vanier 95) isolent comme des anomalies ces variantes Pica qui plaisaient tant à Breton (vers 4 « Et » (au lieu de « Rien »), vers 8 « Pas un », vers 9 « Seule au coin d’un rideau piquée », vers 10 « Brille »). Il s’agit de la version canonique publiée par exemple dans l’édition de la Pléiade des œuvres de Nouveau. En réalité, il existe deux versions du poème, le contraste va se fonder sur le vers 7 : « Ils n’ont laissé de trace aucune » contre « Il n’est resté de trace aucune ». Je ne cite pas la ponctuation. En 1882, Mirbeau a utilisé un manuscrit Forain-Millanvoye qui n'est pas parvenu à Maurevert, mais qui a été révélé en 1923 dans Le Figaro. Un manuscrit de la main de Ponchon, sans doute connu de Raynaud, est parvenu à Verlaine qui l’a recopié dans une lettre, d’où un troisième manuscrit (bien connu), peut-être celui qui a été vendu en 1914. Entre 1886 et 1892-95, il y a un mystère de la transmission des manuscrits, dont on oublie qu’il semble concerner aussi les vers « première manière ». Pica publie dans cet intervalle une transcription-souvenir inexacte du manuscrit Ponchon. Darzens et Vanier récupèrent ensuite ce manuscrit Ponchon. Vanier s’en sert, mais oublie seulement de corriger le « Et » au vers 4 en « Rien » (preuve donnée par le volume bruxellois). Le manuscrit Ponchon a alors rejoint tout un dossier Darzens et il est réapparu lors de la vente Jean Hugues en 1998. (NB ; Attention à une erreur du site consacré à Poison perdu, la leçon Pica du vers 7 est bien « Il n’est resté de trace, aucune, » et non « Ils n’ont laissé de trace, aucune[.] ») Article à venir sur Poison perdu...<br />Autre mise au point. Vanier a utilisé la fin d'Enfer de la soif pour corriger les vers tronqués de la version sans titre. Le fac-similé de Bourguignon-Houin dans leur biographie concerne justement cette correction. Ce n'est pas un hasard.David Ducoffrehttps://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5019492163832878369.post-19677677815782013962011-09-11T16:43:36.404+02:002011-09-11T16:43:36.404+02:00qu'est-ce que vous êtes confus! on ne comprend...qu'est-ce que vous êtes confus! on ne comprend rien à votre argumentation. Qu'est-ce que ça veut dire "La version si célèbre de Pica n’est pas fiable et Breton a eu le tort de soutenir que jamais Rimbaud n’aurait pu passer du texte de Pica au texte publié par Vanier, puisque entre les deux publications, seul le texte de Vanier est authentique"?Anonymousnoreply@blogger.com