On a beaucoup parlé dans ces entretiens d’un rapprochement entre Nietzsche et Rimbaud. Cette idée remonte à 1899 où un homme pour la première fois notait des coïncidences : « En lisant des pages de Zarathoustra surtout et de l’Antéchrist, la parenté de génie nous apparaît, à ce point que nous avons la sensation d’une paternité de Rimbaud sur Nietzsche ; mais encore, qu’ Une Saison en enfer soit de 1873 et que Zarathoustra soit de 1881-1885 - ceci, c'est-à-dire, de deux lustres postérieur à cela - , nous croyons, en y réfléchissant que cette paternité n’est qu’une illusion de coïncidence : si Nietzsche avait eu l’occasion de lire un des rares exemplaires de l’opuscule de Rimbaud, sa droiture d’esprit nous avertirait au cours de ses œuvres. Toujours est-il que les réflexions métaphysiques du philosophe germanique se trouvent à l’état de cris parmi les chants du poète français »
Etonnant non ?
Bien plus étonnant est le nom de l’auteur de ce rapprochement pertinent : Berrichon ! Le calamiteux biographe de Rimbaud qui écrivait cela dans la préface de son édition des lettres d’Artur Rimbaud qu’il avait consciencieusement falsifiées…
Si vous ne me croyez pas : lisez le ici.
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