Peinture de la guerre de 1870. DR. |
Rimbaud et la guerre
Rimbaud pendant son activité poétique a connu deux guerres. La guerre franco-allemande de 1870 et la guerre civile de la Commune en 1871.
On sait que Rimbaud écrivait des poèmes avant ces guerres, mais on sait aussi que ces deux évènements l’ont considérablement marqué. La lettre du Voyant en témoigne. On peut se demander ce qu’il se serait passé si Rimbaud n’avait pas connu la guerre. Il est probable que son art poétique aurait été différent. La guerre est un bouleversement complet. C’est dans ces périodes que des mouvements pacifistes apparaissent. Si l’on s’en tient aux écrits du poète, il a pu paraître pacifiste en 1870 avec un poème comme Le Dormeur du Val, mais en 1871 la situation évolue, notamment dans une lettre à Izambard il écrit « les colères folles me poussent vers la bataille de Paris »
Dans les poèmes qui font allusion à la guerre de 1870 Le Dormeur du Val est une peinture d’un soldat mort qui est malheureusement toujours actuelle. Depuis assez longtemps l’Europe n’avait pas connu la guerre. On pouvait espérer que ce soit fini. On avait tort.
Dans ce qu’il est convenu d’appeler sa seconde vie Rimbaud espère devenir reporter de guerre pour le journal Le Temps. Paul Bourde à qui Rimbaud avait écrit lui répondra en 1888 : « il ne faut plus songer à une correspondance pour une guerre qui ne se ferra pas »
Le tableau du bas a pour sujet : La maison de la dernière cartouche. Située à Bazeilles, à proximité de Sedan. La fin des combattants est dans le nom de la maison.
RépondreSupprimerExact. On peut consulter le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Dernières_Cartouches
RépondreSupprimerLe sonnet du trou de verdure ou le sonnet du trou de balle ou le sonnet de la dernière cartouche. Un triste trou.
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