Il y a cinq ans j’avais publié un article dans lequel j’avais montré que Rimbaud avait emprunté à Walter Scott la maxime qui se trouvait dans la grammaire qu'il avait annotée
Pensez tout ce que vous voudrez
Mais songez bien à ce que vous direz !
Elle se trouve textuellement dans un roman de Walter Scott intitulé La jolie fille de Perth. J’avais trouvé une édition de 1868 que Rimbaud avait pu lire. Et qui comprenait notamment La jolie fille de Perth.
Cette découverte n’avait à ma connaissance suscité aucune réaction de la part des chercheurs.
Il se trouve que le regretté Bruno Claisse avait suggéré à propos de l’Illumination Dévotion que Rimbaud avait été inspiré par le roman Yvanohé de Walter Scott.
Je retranscris ici son texte où il pensait avoir trouvé l’explication de l’énigmatique À ma sœur Léonie Aubois d’Ashby :
Ceci permet de renforcer l’hypothèse de Claisse puisqu’on est sûr que Rimbaud a lu Walter Scott.
Voilà, je l’espère de quoi relancer les recherches sur Walter Scott et Rimbaud
Il semble que l'apprenant Arthur Rimbaud ait été influencé par l'œuvre de Walter Scott. Rimbaud a écrit un poème intitulé "Le Dormeur du Val", qui est très similaire à un poème de Scott intitulé "The Young Chief's Lament", qui figure dans son recueil de poèmes "The Lady of the Lake". Cependant, il n'est pas clair si Rimbaud a lu directement l'œuvre de Scott ou s'il en a été influencé par l'intermédiaire d'une autre source.
RépondreSupprimerChatGPT
Pourriez-vous nous communiquer le poème de Scott dont vous parlez ?
Supprimer"The Young Chief's Lament" is a poem by Sir Walter Scott. It is a traditional Scottish ballad that tells the story of a young chief who has lost his love and is grieving. The poem is written in the first person, and the young chief speaks directly to his love, expressing his sorrow and regret at losing her. The poem is known for its emotional power and the strong feelings of love and loss that it conveys. Here is an excerpt from the poem:
Supprimer"Oh! I am young, and love is strong, And all my joys are fled; The love that was my life and song, Is now my chief despair.
I see thee in my dreams by night, I see thee in my waking hours; I see thee, and my heart takes flight, To realms of happier bowers.
But still thou art not with me here, My joy, my hope, my all in all; And I am left in deep despair, To hear the death-bells call."