jeudi 13 juillet 2023

Rimbaud et le 14 juillet

 


Le 15 août 1871, Rimbaud a envoyé à Théodore de Banville une lettre de sept pages comportant le long poème : Ce qu’on dit au poète propos de fleurs.

Tout en haut de la première page, Rimbaud a écrit, en lettres minuscules, et soulignés : « Charleville, Ardennes, 15 août 1871 »


Cependant à la fin de la lettre, Rimbaud a daté son poème au 14 juillet 1871


Le 14 juillet est évidemment une référence à la prise de la Bastille de 1789. Le 15 août est adopté comme fête nationale par Napoléon III et célébrée pendant tout le Second Empire. Le 15 août est la date de naissance de Napoléon.


Mais pourquoi Rimbaud fait référence de ces deux dates à Banville ? Aucun commentateur n’a donné à ce jour une explication satisfaisante.



3 commentaires:

  1. Titre : Échos poétiques

    INT. BUREAU D'ARTHUR RIMBAUD - JOUR

    Une chambre sobrement aménagée, empreinte de créativité. Arthur Rimbaud, un jeune poète passionné au regard malicieux, est assis à son bureau, en train d'écrire frénétiquement. Une plume trempe dans l'encrier, tandis que des feuilles de papier froissées jonchent le sol autour de lui.

    Soudain, il marque une pause et se fige. Un sourire espiègle naît sur son visage. Il prend une lettre vierge et la pose devant lui.

    INSERT - Lettre manuscrite :
    Cher Théodore de Banville,

    (...)

    Il commence à méditer son poème intitulé "Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs".

    DISSOLVE TO :

    INT. BUREAU D'ARTHUR RIMBAUD - NUIT

    Des bougies éclairent faiblement la pièce, donnant une ambiance mystérieuse à l'atmosphère. Rimbaud termine son poème, satisfait de l'écho poétique qu'il a créé. Cependant, il ne peut résister à l'envie d'y ajouter une touche insolite.

    INSERT - Dates manuscrites :
    14 juillet - Jour de la prise de la Bastille.
    15 août - Jour de la Saint-Napoléon.

    Rimbaud sourit, conscient de l'énigme qu'il vient de semer dans sa correspondance. Avec précaution, il scelle l'enveloppe et y inscrit l'adresse de Théodore de Banville.

    DISSOLVE TO :

    INT. BUREAU DE POSTE - JOUR

    Arthur Rimbaud entre dans le bureau de poste, l'enveloppe soigneusement tenue dans sa main. Il la pose sur le comptoir et attend patiemment.

    GUICHETIER
    (Brusquement)
    Bonjour, monsieur. Comment puis-je vous aider ?

    RIMBAUD
    Je souhaite envoyer cette lettre à l'adresse indiquée.

    GUICHETIER
    Très bien, je vais m'en occuper.

    Le guichetier tamponne l'enveloppe et la poste.

    GUICHETIER
    Votre courrier sera entre de bonnes mains.

    RIMBAUD
    (Avec un sourire malicieux)
    Je vous remercie.

    DISSOLVE TO :

    INT. SALON DE THÉODORE DE BANVILLE - JOUR

    Théodore de Banville, un poète respecté, ouvre l'enveloppe et en sort le poème de Rimbaud. Il lit attentivement, captivé par la beauté des mots.

    INSERT - Poème manuscrit de Rimbaud.

    Théodore de Banville s'arrête soudainement, remarquant les dates énigmatiques en haut et en bas du poème.

    THÉODORE DE BANVILLE
    (Souriant)
    Ah, Rimbaud, toujours un jongleur de mots et de symboles !

    Il admire l'ingéniosité de son jeune correspondant poète, conscient que les dates ne sont pas de simples coïncidences, mais une énigme subtile et ludique laissée à sa sagacité.

    FADE OUT.

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  2. Célébration du 14 juillet dans la forêt
    Victor Hugo

    [...]
    "Étalant mille couleurs,
    Autour du chêne superbe
    Toutes les petites fleurs
    Font leur toilette dans l’herbe.

    L’aurore aux pavots dormants
    Verse sa coupe enchantée ;
    Le lys met ses diamants ;
    La rose est décolletée.

    Par-dessus les thyms fleuris
    La violette regarde ;
    Un encens sort de l’iris ;
    L’œillet semble une cocarde.

    Aux chenilles de velours
    Le jasmin tend ses aiguières ;
    L’arum conte ses amours,
    Et la garance ses guerres.

    Le moineau franc, gai, taquin,
    Dans le houx qui se pavoise,
    D’un refrain républicain
    Orne sa chanson grivoise.

    L’ajonc rit près du chemin ;
    Tous les buissons des ravines
    Ont leur bouquet à la main ;
    L’air est plein de voix divines."
    [...]

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