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Fonds Yves Jacq. DR. |
Rimbaud a pu lire ce poème. En effet : Izambard a très bien pu montrer ce poème à Rimbaud lors de ces échanges avec lui. Le poème de Richepin fait évidemment penser à Credo in Unam envoyé à Banville le 24 mai 1870, mais daté du 29 avril 1870. Rimbaud n’avait pas informé Izambard de son envoi à Banville. Peut-être pour ne pas lui montrer qu’il s’était inspiré du poème de Richepin ?
À suivre
Merci à Yves Jacq qui nous a permis de reproduire le poème de Richepin, jamais publié à ce ce jour.
Extrêmement bien vu, ceci toutefois. Il me semble que la littérature comparée a longtemps été la discipline phare pour expliquer les textes de Rimbaud, ce qui m'a toujours surpris quand, dans le même temps, Rimbaud était reconnu comme un auteur qui inventait une nouvelle langue : il y avait bien un auteur se prêtant moins qu'un autre à la littérature comparée, c'était bien lui, Rimbaud. Passons. Quand on aura bien acté que Rimbaud est effectivement allé chercher ses oiseaux clabaudeurs du Bateau Ivre outre-tombe chez Chateaubriand, puis son Credo chez Richepin, alors on pourra s'interroger : pourquoi Rimbaud colle 2 yeux blonds à ses oiseaux clabaudeurs dans le Bateau Ivre, et pourquoi Credo IN UNAM. Les yeux blonds et Unam, ça c'est du Rimbaud, et nul autre ! fd
RépondreSupprimerMerci pour cette intervention pertinente
SupprimerJe suis intrigué par votre commentaire sur le poème de Richepin, jamais publié à ce jour. Pourriez-vous partager avec nous pourquoi ce poème n'a jamais été publié ? Son contenu, son style ou d'autres raisons ont-ils influencé cette décision ? Je suis curieux d'en savoir plus sur cette œuvre inédite.
RépondreSupprimerCe poème a été acheté en 2006 par Yves Jacq qui ne l'a jamais publié.
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