A propos de la Maison des Ailleurs, deux sources indiquent assez nettement il me semble que l'appartement des Rimbaud se situait au rez-de-chaussée, Arthur ayant sa chambre sur la cour, et non pas au premier étage, comme on le croit et comme on semble le montrer ordinairement. Le premier document est l'ensemble des recensements annuels de Charleville : des 3 foyers occupant la maison (1 famille par niveau sur 3 niveaux car 2 étages), la famille Rimbaud est la seule famille à ne pas loger de domestique. Le second document est le témoignage de Delahaye dans le premier numéro de la revue La Grive (titré "Verlaine et Rimbaud à Bouillon" je crois) ; d'où il ressort que, sauf à considérer que Delahaye ait été acrobate pour regarder dans la chambre de Rimbaud au haut de la fenêtre, Arthur avait bien sa chambre au rez-de-chaussée sur la cour (ce qui facilitait sans doute les fugues ou plus simplement les sorties nocturnes). Encore une fois, il semble que ce soit la perception que la famille Rimbaud et la mère Rimb' particulièrement étaient des bourgeois et vivaient comme des bourgeois qui leur a fait occuper l'étage noble « haussmanien » de la maison (le 1er étage). Le percepteur de Charleville et sa meute de chiens (on le sait par les recensements de Charleville), qui avait son étude au fond de la petite cour, face donc à la fenêtre de la chambre de Rimbaud, avait sans doute plus surement sa place au premier étage avec sa famille et sa bonne que la famille Rimbaud. Les chiens du percepteur devaient rester dans la cour et mordre les fesses à Rimbaud à chaque fois qu’il s’échappait par la fenêtre. Il faudrait donc descendre le robot d'un étage cqfd ! fd
Les percepteurs, ça a du chien ! Qu'on se le dise ! "C’est épatant, comme ça a du chien, les notaires, les vitriers, les percepteurs..." Lettre de Rimbaud à Izambard du 25 août 1870. Les recensements annuels de Charleville disponibles aux Archives départementales indiquent les animaux possédés par chaque foyer, dont les chiens et les chevaux. Au fils des ans après l'emménagement du foyer Rimbaud (la mère et ses enfants) quai de la Madeleine, le nombre de chiens possédés par le percepteur progresse d'année en année, pour constituer une véritable meute... C'est peut-être de cette époque que date l'antipathie de Rimbaud pour la race canine : "Les chiens sont des libéraux..." puis l'empoisonnement présumé d'une meute à Harrar... Le percepteur de Charleville était le plus gros des Ardennes après celui de Sedan pour les sommes collectées. fd
A propos de la Maison des Ailleurs, deux sources indiquent assez nettement il me semble que l'appartement des Rimbaud se situait au rez-de-chaussée, Arthur ayant sa chambre sur la cour, et non pas au premier étage, comme on le croit et comme on semble le montrer ordinairement. Le premier document est l'ensemble des recensements annuels de Charleville : des 3 foyers occupant la maison (1 famille par niveau sur 3 niveaux car 2 étages), la famille Rimbaud est la seule famille à ne pas loger de domestique. Le second document est le témoignage de Delahaye dans le premier numéro de la revue La Grive (titré "Verlaine et Rimbaud à Bouillon" je crois) ; d'où il ressort que, sauf à considérer que Delahaye ait été acrobate pour regarder dans la chambre de Rimbaud au haut de la fenêtre, Arthur avait bien sa chambre au rez-de-chaussée sur la cour (ce qui facilitait sans doute les fugues ou plus simplement les sorties nocturnes). Encore une fois, il semble que ce soit la perception que la famille Rimbaud et la mère Rimb' particulièrement étaient des bourgeois et vivaient comme des bourgeois qui leur a fait occuper l'étage noble « haussmanien » de la maison (le 1er étage). Le percepteur de Charleville et sa meute de chiens (on le sait par les recensements de Charleville), qui avait son étude au fond de la petite cour, face donc à la fenêtre de la chambre de Rimbaud, avait sans doute plus surement sa place au premier étage avec sa famille et sa bonne que la famille Rimbaud. Les chiens du percepteur devaient rester dans la cour et mordre les fesses à Rimbaud à chaque fois qu’il s’échappait par la fenêtre. Il faudrait donc descendre le robot d'un étage cqfd ! fd
RépondreSupprimerLes percepteurs, ça a du chien ! Qu'on se le dise !
RépondreSupprimer"C’est épatant, comme ça a du chien, les notaires, les vitriers, les percepteurs..." Lettre de Rimbaud à Izambard du 25 août 1870. Les recensements annuels de Charleville disponibles aux Archives départementales indiquent les animaux possédés par chaque foyer, dont les chiens et les chevaux. Au fils des ans après l'emménagement du foyer Rimbaud (la mère et ses enfants) quai de la Madeleine, le nombre de chiens possédés par le percepteur progresse d'année en année, pour constituer une véritable meute... C'est peut-être de cette époque que date l'antipathie de Rimbaud pour la race canine : "Les chiens sont des libéraux..." puis l'empoisonnement présumé d'une meute à Harrar... Le percepteur de Charleville était le plus gros des Ardennes après celui de Sedan pour les sommes collectées. fd