dimanche 25 septembre 2016

Extraits inédits de la conférence du 20 octobre 2015 (mis à jour le 6/10/2016)


Le 20 octobre 2015, je donnais une conférence à la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières intitulée : Le mystère des visages de Rimbaud. Voici pour la première fois de larges extraits de cette conférence avec, pour l’anecdote, l’intervention inattendue de Patrick Taliercio.

À voir sur ce lien.

JB
Mise à jour du 1/10/2016
On me signale un lapsus au début de la conférence quand je dis que la photographie de la première communion est de mai 1868 au lieu de mai 1866 bien sûr !

Mise à jour du 6/10/2016
Voir l'article de David Ducoffre :  Retour sur un "détail" de la conférence de Jacques Bienvenu du 20 octobre 2015

5 commentaires:

  1. Bonjour Monsieur Bienvenu.

    Merci beaucoup pour toutes ces informations que vous partagées allègrement sur ce blog.
    Je suis admiratif de toutes cette énergie et du sens du détail que vous aimez nous apporter.

    Je n'ai jamais pu assister à une conférence sur Rimbaud et j'avoue qu'à l'avenir, je me tiendrai au courant des projets.

    J'ai téléchargé l'extrait de la conférence, et j'ai pu enfin comprendre le mystère des "photos Carjat".
    Par contre, il subsiste une chose que je ne comprends pas bien.

    A 30 secondes du début de la vidéo, vous présentez la photo sur laquelle Arthur est assis et Frédéric debout à ses côtés.
    Vous précisez également qu'elle est datée de mai 1868. Arthur a donc presque 13 ans et 7 mois.

    A 1 mn, vous nous présentez une photo sur laquelle Frédéric n'est plus présent mais qui semble être une modification ultérieure par Berrichon pour transformer la photo du duo en portrait.
    Vous précisez alors qu'Isabelle Rimbaud a apposé une note manuscrite précisant qu'il s'agit de son frère Arthur âgé de 11 ans... Ce qui reviendrait à dire - si l'on ne remet pas en doute la parole de la grande soeur - que la photo originale daterait donc de 1854+11= 1865.

    Ai-je loupé une de vos paroles ou Isabelle Rimbaud se serait-elle perdu dans les dates ?

    Merci de bien vouloir m'aiguiller.

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  2. Merci beaucoup pour vos remarques parfaitement justifiées ! C’est un lapsus que je ne m’explique pas. Il s’agit de mai 1866 et non 1868, date donnée par tous les biographes. J’avais bien remarqué aussi que la date de 11 ans ne correspondait pas à mai 1866. Faudrait-il avancer la date à mai 1865 ? Il conviendrait de faire des vérifications.

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  3. S'il s'agit de mai 1866, cela semble plausible. Arthur avait 11 ans et 7 mois.
    On ne pouvait mettre en doute la parole de la soeur.
    Il s'agit donc d'un lapsus du narrateur.
    Pourtant, la tarte à la crème n'est arrivée qu'après... :)

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  4. Oui, la date de mai 1866 convient pour 11ans. Mai 1866 est sans aucun doute possible la bonne date. Puisque vous êtes précis, permettez-moi de vous corriger à mon tour. Ce n’est pas une tarte à la crème que j’ai reçue, mais de la chantilly envoyée avec une bombe. Nuance.

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  5. Je donne ici pour information le texte de ma conférence concernant le portrait de Rimbaud en premier communiant :
    Voici la première image de Rimbaud. C’est le jour de sa première communion. Il est assis en présence de son frère Frédéric. La photographie a été prise au mois de mai 1866. Rimbaud a 11ans et demi son frère un an de plus. Ces portraits furent révélés pour la première fois en 1930 par Marguerite Yerta-Melera. Le tirage original est à la BNF depuis 1969 suite à la vente de la collection Alexandrine de Rothshild. Rimbaud a été élevé dans la religion catholique par une mère extrêmement dévote. À l’époque de cette photographie, Rimbaud est traité de « sale petit cagot ». Il a dans son école les meilleures notes en instruction religieuse. Deux ans après, en 1868 il enverra dans le plus grand secret 60 vers au Prince impérial à l’occasion de sa première communion qui avait été présentée par l’empire comme un évènement national. Après cette date, Rimbaud se révoltera violemment contre sa religion et insultera le Christ dans des poèmes. Sa « Saison en enfer » publié en 1873 est imprégnée de la lecture des Évangiles et il est impossible de comprendre pleinement ce chef-d’oeuvre si l’on oublie qu’il a été écrit par un jeune homme marqué par une éducation religieuse très intense.

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