samedi 20 octobre 2018

Les splendides villes


Dans le début de l’entretien qu’il a donné à Rimbaud ivre, Olivier Bivort exprimait qu’adolescent il ne voulait pas croire que La Saison en enfer racontait une capitulation de Rimbaud comme on le disait encore. Il voyait dans la phrase du dernier paragraphe d’Adieu, un nouveau départ : « Et à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes. »

On peut dire aujourd’hui que la lettre de Rimbaud à Jules Andrieu qui expose le projet d’une « Histoire splendide » confirme cette belle intuition d’Olivier Bivort.



vendredi 12 octobre 2018

Une lettre inédite de Rimbaud datée du 16 Avril 1874


                                                                          DR

La lettre est consultable en ligne à la page  208 du livre : C’était Jules, Jules Louis Andrieu (1838-1884). Un homme de son temps. Elle a été publiée par un descendant de Jules Andrieu.

La lettre est sans aucun doute authentique. Elle est datée du 16 avril 1874. On y voit un fac-similé avec la signature de Rimbaud. On sait que Rimbaud était à Londres avec Germain Nouveau à ce moment-là. L’adresse donnée à la fin de la lettre correspond à celle donnée par Rimbaud et Germain Nouveau pour proposer des cours particuliers. Enfin il est attesté que Rimbaud avait connu à Londres Andrieu pour qui il avait une réelle affection et admiration. 

Cette lettre est un évènement considérable pour les rimbaldiens, car aucune missive de Rimbaud n’était connue pour l’année 1874. Le contenu de cette lettre fera sans aucun doute l’objet d’importants commentaires et certains nous ont déjà été signalés.