samedi 20 octobre 2018

Les splendides villes


Dans le début de l’entretien qu’il a donné à Rimbaud ivre, Olivier Bivort exprimait qu’adolescent il ne voulait pas croire que La Saison en enfer racontait une capitulation de Rimbaud comme on le disait encore. Il voyait dans la phrase du dernier paragraphe d’Adieu, un nouveau départ : « Et à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes. »

On peut dire aujourd’hui que la lettre de Rimbaud à Jules Andrieu qui expose le projet d’une « Histoire splendide » confirme cette belle intuition d’Olivier Bivort.



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