mardi 28 septembre 2010

Prochain article par Jacques Bienvenu

Polémique autour du visage de Rimbaud
(retardé par l'attente d'un document inédit)

Variations sur "Trois baisers" par David Ducoffre

Le poème Trois baisers a été publié dans une revue satirique La Charge le 13 août 1870. Nous possédons de ce texte deux autres versions manuscrites. Une intitulée Comédie en trois baisers fait partie d’une poignée de poèmes offerts au professeur Georges Izambard et une autre intitulée Première soirée fut remise au douaisien Paul Demeny en septembre 1870. A priori la version d’Izambard, la seule qui ne soit pas datée, est plus ancienne que celle imprimée dans La Charge en août, et Première soirée, révisée en septembre, s’impose comme la version la plus récente, ce qui permet de la considérer comme l’état de référence. Toutefois, l’étude des variantes révèle des relations plus compliquées entre les trois textes. En effet, des traits communs aux versions Izambard et Demeny ne se retrouvent pas sur la version publiée qui, en principe, semble avoir un statut intermédiaire. En revanche, d’autres variantes isolent le manuscrit d’Izambard et confortent l’impression d’antériorité de celui-ci par rapport à Trois baisers. Y a-t-il moyen d’interpréter les spécificités de la version intermédiaire Trois baisers autrement que par une remise en cause de la distribution chronologique des trois états connus du poème ?

En fait, nous pouvons estimer que la version imprimée a subi un toilettage, soit de la part d’Izambard, soit de la part d’un éventuel « comité de lecture » de la revue, soit des deux parts. La version manuscrite qui nous vient d’Izambard invite toutefois à penser qu’il serait étonnant que celui-ci n’ait pas également conservé une version épluchée par ses soins. Par exemple, l’orthographe de Rimbaud « Malinement » est corrigée en « Malignement » sur la seule version imprimée. Les manuscrits conservés par Izambard et Demeny confirment qu’Arthur a voulu et su imposer son ardennisme aux deux censeurs potentiels qu’il fréquentait. Selon toute vraisemblance, la rectification part d’une initiative de la revue.

Sur un autre plan, on constate que plusieurs traits d’écriture familiers sont communs aux seuls deux manuscrits. La version publiée adopte des expressions plus prosaïques. L’enthousiasme lyrique : « Le rire feignait de punir », se retourne en platitude : « Elle feignait de me punir. » L’exclamation varie aussi. Le choix hardi : « Ô !... C’est encor mieux !... », est modéré en : « Ah ! c’est encor mieux ! » Outre l’opération au profit de la bienséance, on remarque la sanction normative de la ponctuation. Les points de suspension sont réprimés. Mais, une autre retouche voyante achève de nous convaincre de ce que Trois baisers a été lourdement réarrangé par un philistin pudibond. Une formule que Coppée, qui fut poète érotique à ses débuts, n’aurait pas désavouée : « qui la fit rire / D’un bon rire qui voulait bien… », est cette fois transformée en radotage stérile : « Elle eut un rire, / Un bon rire qui voulait bien… » Or, sur tous ces points, la version tardive Première soirée témoigne d’un retour à la première volonté de Rimbaud.

D’autres variantes méritent encore de retenir notre attention. Sur le manuscrit d’Izambard, le quatrain qui ouvre et ferme le poème subit une légère altération. L’octosyllabe : « Et de grands arbres indiscrets », devient « Ce soir… - les arbres indiscrets ». Malgré sa haute teneur subversive, l’essai de dramatisation ou d’actualisation était maladroit ; il se mêlait de manière peu naturelle à la chantante répétition du procédé de bouclage du poème. Il disparaît de la version imprimée comme du manuscrit de Demeny, au profit de la reprise tel quel du quatrain, ponctuation à part. Toutefois, Rimbaud n’a pas daigné supprimer l’évocation du soir comme cadre du récit, voire comme devenir érotique du poème, ce qui a entraîné la création du nouveau titre de Première soirée qui récupère l’idée du groupe nominal suspendu « Ce soir… » Sans insister sur l’apparentement des mots « soir » et « soirée », on retrouve l’idée d’un moment de révélation, d’un instant privilégié dans une initiation sexuelle. On peut comprendre : « Ce soir, elle voulut bien, ce fut notre première soirée », à moins qu’il ne soit question du dépucelage de l’un des deux personnages. Encore une fois, le texte paru dans La Charge n’a pas satisfait Rimbaud. On peut considérer également que la revue, en privilégiant la présentation du titre en majuscules, a refoulé le titre in extenso originel. Elle semble clairement avoir pris l’initiative d’abréger Comédie en trois baisers en TROIS BAISERS. Cette abréviation et le caractère normatif de certaines corrections invitent à considérer la revue comme responsable d’altérations flagrantes au poème de Rimbaud, mais on ne peut exclure la possible intervention du professeur Izambard alerté par un projet de publication. Rien ne saurait être définitivement prouvé.

Sans traiter ici de tout ce qui concerne la ponctuation, il faut encore remarquer que d’autres familiarités du manuscrit transmis à Izambard disparaissent, définitivement cette fois, des deux autres versions. Cas le plus flagrant, la rébellion morale du vers : « Elle eut un long rire très mal », cède la place à une modulation physiologique abrupte, mais moins choquante, moins crâneuse : « Elle eut un doux rire brutal. » Or, ce « doux rire brutal » fait songer étonnamment au très suspect dernier vers du poème A la Musique qu’Izambard prétend avoir censuré à la même époque de juin ou juillet 1870 : « Et mes désirs brutaux s’accrochent à leurs lèvres… » Cette coïncidence frappante laisse songeur. On peut se demander si Izambard n’avait pas le vague souvenir d’avoir retouché un poème de Rimbaud, sauf que la mention adjectivale « brutaux » faisait partie du vers corrigé et non pas du vers censuré. Pourquoi, quarante ans après les faits, Izambard se serait-il souvenu d’un vers non manuscrit de Rimbaud qu’il aurait refoulé ? Comment aurait-il pu s’en rappeler ? Le récit d’Izambard est d’autant plus suspect que celui-ci prétend encore se souvenir d’une réplique qu’il aurait faite à son élève et qui prendrait le revers d’une phrase injurieuse à son égard de la célèbre première lettre dite « du voyant » du 13 mai 1871 : « Vous n’êtes pas Enseignant pour moi. » Voici le récit mythique d’Izambard qui a été reconduit dans son livre Rimbaud tel que je l’ai connu :

« Je ne suis pas enseignant pour vous, lui disais-je. – C’est entendu, mais dites toujours… » Je n’espérais pas qu’il se rendrait à toutes mes critiques : est-ce dans les mœurs des poètes ? Il écoutait, mais discutait ferme. Il y a pourtant une ligne, dans la pièce A la musique, que je me permets de revendiquer. Sa version première :

Et mes désirs brutaux s’accrochent à leurs lèvres…

avait trop l’air d’une outrance de casse-cœur fanfaron et bête ; cela jurait avec son air modeste d’écolier timide. Mes raisons lui plurent. Par hasard, dans une pièce antérieure de moi, j’avais un vers tout fait sur la même rime : je le lui proposai comme on offre une cigarette ; il le trouva à son gré et l’accepta :

Et je sens des baisers qui me viennent aux lèvres ;

mais, critiquant à son tour la pièce que j’avais tirée de mes cartons, il m’y fit changer le précédent hémistiche en èvres. Nous eûmes ainsi un alexandrin et demi en commun, sans songer à la postérité qui nous guettait. Je lui cédais un vers, il me rendait un hémistiche, nous étions quittes…

Le prétendu poème d’Izambard nous est connu, mais on peut sérieusement douter qu’il ait été composé avant le mois de juin 1870, il est probablement bien plus tardif. On appréciera par ailleurs la maladresse du témoignage. Il est savoureux d’entendre le professeur reprocher aux poètes leur incapacité à se rendre aux critiques. Comment ne pas rire de la fatuité d’une telle amorce : « Je n’espérais pas qu’il se rendrait à toutes mes critiques » ? Comment ne pas relever cette phrase absolument révélatrice de l’incompréhension totale d’Izambard : « Il écoutait, mais discutait ferme » ? Comment ne pas demeurer perplexe quand le critère de jugement c’est que Rimbaud ne doit pas faillir à son image « d’écolier timide » ? L’histoire de bouts de vers échangés est une invention évidente d’Izambard pour se faire mousser et recréer une honorabilité fortement entamée, à un moment où plus que certainement la postérité de Rimbaud a de quoi le préoccuper, lui le millionième d’amateur éclairé qui n’avait pas su voir quel génie avait pu passer entre ses mains inexpertes. Néanmoins, Izambard a pour habitude de ne broder qu’à partir du vague de ses souvenirs et il est étonnant de voir que, durant l’été 1870, Rimbaud ne lui a pratiquement remis que des œuvres justement « d’une outrance de casse-cœur fanfaron et bête » : Vénus Anadyomène, Ce qui retient Nina, la nouvelle Un cœur sous une soutane, certains vers érotiques d’A la Musique et justement Comédie en trois baisers, poème publié dans une revue avec de conséquentes retouches dans le sens de la pudibonderie exaltée par le présent récit d’Izambard. Encore une fois, on ne saurait rien prouver, mais on peut sérieusement se demander si ce n’est pas Izambard lui-même qui a gouverné lui-même les corrections du poème amené à être proposé à la revue La Charge. Dans un tel cas de figure, les retours de Première soirée aux leçons de la version initiale témoigneraient d’un début de détachement par rapport à un professeur qui ne recevra plus ainsi à Douai le don de nouvelles œuvres. Si Izambard n’a plus jamais reçu en don que les triolets provocateurs du Cœur supplicié dans une lettre de mépris où il est question de la poésie « horriblement fadasse » du professeur, et si celui-ci a senti le poème comme une injure à ridiculiser, il faut bien qu’il se soit passé quelque chose entre les deux hommes. Qu’Izambard ait également censuré une version inconnue d’A la Musique dont il croit se remémorer le dernier vers, cela reste plausible, mais il y a donc une convergence patente entre le discours répréhensif d’Izambard et les remaniements médiocres et censeurs de Trois baisers.

En revanche, il semble bien que notre jeune poète a tout de même su admettre la sanction pour un terme trop recherché : la leçon initiale « Une risure de cristal » devient plus banalement : « Un joli rire de cristal ». Deux autres vers quelque peu maniérés et affectés ont également donné du fil à retordre à Rimbaud, au vu des tâtonnements visibles des trois versions. Paradoxalement, la première version pourrait bien s’avérer la plus heureuse :

Papillonner, comme un sourire

Sur son beau sein, - mouche au rosier… (Izambard)

Papillonner comme un sourire

A son sein blanc, - mouche au rosier ! (La Charge)

Papillonner dans son sourire

Et sur son sein, - mouche au rosier. (Demeny)

En revanche, une faute de genre n’a pas été relevée. Du moins, le tour au féminin « claires trilles » se maintient au fil des versions, conservant le léger tremblé de facture de la rime : « chevilles » :: « trilles ».

Pour le reste, les trois versions sont identiques et ce petit chef-d’œuvre d’érotisme demeure éminemment subversif. Première soirée, avec ses quatrains d’octosyllabes, fait songer à certains poèmes érotiques en octosyllabes du Reliquaire de François Coppée, auteur tout de même de sensuelles Intimités. La forme est parnassienne, si l’on songe à Théophile Gautier, Sully Prudhomme, etc., mais l’incipit : « Elle était fort déshabillée », reprend, on le sait, le modèle hugolien d’un joyau des Contemplations : « Elle était déchaussée… » Il est question d’une beauté dont on triomphe et la sensualité du poème est splendidement exacerbée jusqu’à l’annonce de l’union charnelle imminente. Visiblement admiratif, Rimbaud a pastiché le maître et, bien que celui-ci ne soit pas égalé, la réussite ne manque pas d’être saisissante. C’est ici qu’il convient d’apprécier la précision du jeu érotique à la lumière de son titre initial de Comédie en trois baisers. Malgré la spontanéité et les échanges tacites, tout semble d’avance convenu entre la femme désirée et le personnage du poète. La femme étant « fort déshabillée », il est clair qu’elle connaît déjà les trois parties de son corps qui attirent les regards ardents du poète : les pieds, son sourire et son sein. En embrassant les chevilles de la belle, le poète annonce l’assaut du reste du corps. Et si la fille retire ses pieds, c’est pour consentir à ce que les autres parties du corps aient leur tour. La compréhension du jeu est immédiate chez les deux partenaires. Les pieds ne se sauvent que dans la mesure d’une tâche déjà accomplie. La suite est désirée. En remontant des pieds à la tête, le poète se proposerait un parcours banal et sans imagination. En revanche, en prenant d’assaut successivement le bas et le haut du corps féminin, il crée une situation particulièrement hardie, puisque, les pieds et la tête rejetés en arrière, la jeune fille faussement pudique cambre son corps en projetant vers le poète la désirable poitrine, ce qu’étrangement aucun commentaire de ce texte n’a jamais indiqué. La complicité sexuelle a permis une performance théâtrale comique où la pudeur affectée de la belle a été mise au service de la séduction la plus sauvage. Force est d’admettre que le scénario compliqué imaginé par Arthur ne manque pas de piquant et permet de créer une tension sulfureuse insoutenable proche du modèle hugolien, mais sans en passer par la difficile reprise de procédés rhétoriques similaires. Les vers du poème : « Elle était déchaussée… », étaient inégalables, Arthur a su trouver un scénario puissant et simple.


lundi 20 septembre 2010

Les ouvrières des "Illuminations"

Les manuscrits des Illuminations possèdent une singularité qui n’a, à notre connaissance, jamais été commentée. Des ouvrières typographes ont écrit leurs noms en gros directement sur le texte même des manuscrits, en indiquant le nombre de lignes effectuées. Elles s’appelaient : Mme Grandsire, Mlle Eugénie, Mlle Marie, Mme Tavernier, Mlle Jeanne. Voici deux exemples significatifs :


L’usage, naturellement, était que les typographes mettent leurs noms et les lignes effectuées dans la marge, surtout pour des manuscrits aussi précieux que ceux-là ! L’histoire de la publication des Illuminations pourrait suggérer une explication à cette apparente négligence des femmes typographes.

Lorsque la publication des poèmes en prose de Rimbaud dans La Vogue commença le 13 mai 1886 au numéro 5, le directeur était Léo d’Orfer et le secrétaire Gustave Kahn. A partir du N° 6 (29 mai-3 juin), c’est Gustave Kahn qui devint directeur et Fénéon secrétaire. Nous savons que d’Orfer est parti de La Vogue en emportant quelques manuscrits des Illuminations qui seront publiés en 1895 chez Vanier. Les publications des numéros 5 et 6 regroupent l’ensemble des 23 feuillets de poèmes en prose paginés. La revue a suivi cet ordre. Après le numéro 6 on ne trouve plus que des noms d’hommes inscrits sur les manuscrits. Or, il faut observer la coïncidence entre le départ de Léo d’Orfer et celui des femmes typographes. En effet, lors de la parution du numéro 6, elles avaient déjà accompli leur travail de transcription. On pourrait alors penser que les ouvrières se sont révoltées ; peut-être pour leur salaire. Il ne faut pas oublier que les ateliers de typographie ont toujours été à la pointe des mouvements ouvriers qui sont importants pendant la période 1880-1890. De plus la condition des femmes était particulièrement mauvaise dans ce milieu d’hommes, souvent misogynes, des ouvriers typographes. C’est aussi l’époque où les mouvements féministes commencent à se développer. D’orfer, du reste, était un peu léger. Il se lançait dans des idées de publication sans en avoir les moyens financiers. Ainsi son projet de fonder La revue Le Permesse en 1884 avait échoué. D’orfer est parti de La Vogue non pas pour fonder une autre revue comme le dit Lefrère, mais pour devenir simple journaliste au Scapin. Il est probable que d’Orfer ait été dans l’incapacité de payer ses ouvrières. La seule chose dont se souvient Fénéon avec précision dans sa correspondance avec Bouillane de Lacoste, c’est que, le 29 mai, la revue pour son Numéro 6, parut en retard pour une « mutation de personnel », ce qui confirme bien le départ des femmes typographes à ce moment là. De plus, si Fénéon s’en souvient, cinquante ans après, on peut penser que l’événement n’était pas passé inaperçu. Gustave Kahn en devenant directeur n’employa plus que des hommes qui mirent leur nom dans la marge des manuscrits comme on peut le voir aujourd’hui sur ceux de l'ancienne collection Berès. La publication se poursuivit jusqu’au 21 juin avec le N° 9. Le N° 10 qui commence le 28 juin ne donne rien. Et le N° 11 donne un Errata concernant le N°9 : Il fallait lire « fin » au lieu de « seront continuées » pour Les Illuminations. On précise : « Est ici terminée, en effet et hélas, l’intégrale publication de l’œuvre de l’équivoque et glorieux défunt ». La publication se termine donc en queue de poisson sur deux poèmes : Dévotion et Démocratie dont précisément les manuscrits ont disparu. A quoi est due cette interruption ? Jean-Jacques Lefrère en donne cette explication dans sa biographie (P.947) :

« Que s’est-il donc passé ? Un jour de juin, d’Orfer s’était querellé avec Kahn et avait quitté la direction de La Vogue avec l’intention de fonder une nouvelle revue : le cinquième numéro, par lequel avait commencé la publication des textes de Rimbaud, avait été le dernier paru sous sa direction (la survenue de cette brouille explique que la livraison suivante ait paru avec quelque retard le 29 juin) »

Puis il dit que d’Orfer est parti avec une partie du dossier des Illuminations, ce qui est exact. Mais, Lefrère se trompe de date quand il écrit « un jour de juin » et « le 29 juin ». En effet, le début de la livraison N°6 dans laquelle d’Orfer n’est plus directeur commence le 29 mai. Donc le retard s’est produit le 29 mai comme nous l’avons signalé et non le « 29 juin ».La dispute, si elle a eu lieu (car on l’ignore), s’est produite en mai et non « un jour de juin ». Il est difficile de croire que le 28 juin d’Orfer, parti depuis plus d’un mois, revienne chercher des manuscrits. En revanche, il n’est pas impossible que cette interruption brutale et imprévue soit liée à la révolte des femmes typographes que nous avons suggérée. Peut-être que Kahn avait promis de les payer, et elles ont pu revenir à la direction de la revue pour réclamer leur salaire, inscrivant avec colère leur nom en gros sur le manuscrit. Ceci expliquerait aussi le silence concernant les raisons de l’interruption de la publication des poèmes en prose.

Ainsi, les manuscrits des Illuminations pourraient bien raconter une autre histoire. Celle de ces femmes inconnues qui avaient pourtant écrit leurs noms bien en vue, mais que personne n’a jamais daigné remarquer. Le Rimbaud communard, qui avait jugé que l’homme s’était comporté de manière abominable avec les femmes, n’aurait certainement pas désavoué cette révolte !