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Effet d'orage sur le Vieux-Port, DR Fondation Regards de Provence. |
J’ai vu hier la merveilleuse
exposition « Marseille éternelle » au musée Regards de Provence situé en face du fameux Mucem. Je suis
enthousiasmé par un peintre marseillais Joseph Garibaldi. Plusieurs de ses toiles représentent le Vieux-Port tel que Rimbaud a pu le voir
lors de ses passages à Marseille.
À la boutique des livres du musée j’ai
acheté le Catalogue raisonné de l’œuvre de ce peintre, remarquablement présenté
par Pierre Murat. J’ouvre le catalogue en
rentrant chez moi et je lis l'introduction :
1863
Garibaldi naît au
moment où pointe la « modernité ». Modernité technique et c’est le
premier métro à Londres, le Tube et
ses locomotives à vapeur, ou l’invention par Solvay du procédé de fabrication
de la soude. Modernité des grandes villes, de leur aspect « transitoire,
fugitif, contigent », dont Baudelaire vante la constante métamorphose dans
Le peintre de la vie moderne, paru
cette année-là. […] Cette année-là, Renan publie sa Vie de Jésus qui démythifie les Évangiles au nom de la raison
positive mais paraissent aussi, avec cinquante ans de retard, ces Désastres de la guerre où Goya livrait
l’humanité à sa bestialité : ni Dieu ni raison ne l’animent plus.
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Ce texte bref nous en
apprend beaucoup plus sur Rimbaud que certains longs et illisibles commentaires de son oeuvre.