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| DR. Gallica. |
Dans sa biographie de Jésus, Jean Christian petitfils le fils du rimbaldien Pierre Petitfils, nous apprend qu’en 1871 on avait fait des fouilles sur le parvis de l’église Sainte-Anne de Jérusalem, ce qui avaient permis d’identifier les piscines de Bethesda ( Betsaïda) où Jésus avait guéri des infirmes.(Page 219 de la biographie)
Rimbaud avait donc écrit ses proses évangéliques où il évoquait à sa manière les guérisons miraculeuses de Betsaïda au moment où ces piscines étaient identifiées.
Une recherche sur Gallica confirme cette information. En janvier 1872 Ernest Renan communique à une revue archéologique le résumé d’une lettre de M. Clermont-Ganneau se rapportant à Béthesda et à la piscine probatique que M. Ganneau croit avoir été située sur l'emplacement actuel de l'église Sainte-Anne.
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| DR. Gallica. |
Or, le nom de Renan est associé aux proses évangélique de Rimbaud par des spécialistes du poète. Ainsi André Guyaux écrit dans la Pléiade (page 920) :
Le regard de Rimbaud, dans cette paraphrasera pu paraître proche aussi de celui de Renan. Comme l’auteur de La Vie de Jésus, Rimbaud reste fasciné par la figure du Christ « transformateur du réel ». Renan, dont le nom apparaît dans Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs, a pu suggérer à Rimbaud une lecture de l’Évangile empreinte de dilettantisme et de scepticisme.Yves Reboul a observé le caractère renanien de l’évocation de la Galilée, « délicieux séjour », dit Renan, dont l’ « air » est « léger et charmant ».
La coïncidence de l’identification des piscines de Betsaïda à Jérusalem et de la composition des proses évangéliques n’avaient jamais été signalé avant Jean Christian Petitfils. On a vu que c’est aussi un argument fort pour l’importance de Renan qui était informé de cette identification en 1872.
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