Anthony Palou vient de
publier ce mardi 30 juin dans Le Figaro, version papier, à
la rubrique Le Figaro et vous, un article intitulé : « Rimbaud es-tu là ? » qui appelle des
commentaires.
Anthony Palou écrit
notamment ceci : « Curieuse impression : en ce jour
d'inauguration, il y avait si peu de Rimbaud : « des
slameurs de services, surtout, surtout des commentateurs Diafoirus
rimbaldolâtres qui se bouffaient le nez sur des points de détails,
parlaient d'un vrai-faux tableau portrait du poète etc ».
J'ai peur qu'Anthony Palou
qui écrit au début de son article « l'haleine du poète vous
prend à la gorge » n'ait eu comme le poète « d'Alchimie
du verbe » des hallucinations.
J'atteste qu'aucun commentateur et surtout pas moi, n'a bouffé le nez de personne en
parlant d'un vrai-faux portrait de Rimbaud, ce qui eut été déplacé
en cette circonstance.
Le seul endroit où il y
a eu discussion est une table ronde intéressante qui s'est tenue, en
l'absence de Jean Michel Djian, suite à la projection de son film :
« Arthur Rimbaud, le roman de Harar ».
J'ajoute, pinaillage de
critique « dévot », qu'Anthony Palou termine brillamment
son article en disant que l'homme « aux semelles de vent »
aurait écrit dans « les chiottes de la cour » de la
Maison des Ailleurs sa Saison en enfer. Tous ceux qui
connaissent Rimbaud savent que c'est à Roche à des kilomètres de
Charleville que le poète a écrit la fin de la Saison en enfer.
Qu'Anthony Palou ait voulu
écrire un article pour amuser son public : c'est son choix. Mais
tout de même on peut attendre d'un journaliste écrivain qu'il ne
soit pas aussi léger. On peut être peu sérieux :
cela s'appelle de l'humour. Mais cet humour est plus pertinent si
les informations données sont exactes.
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